Pour qu'elle pousse ainsi en l'air dans le creux des troncs, il fallait bien que cette plante soit habitée par les esprits.
Surtout si on la trouvait sur un chêne plutôt que sur un pommier ou un peuplier, car c'était plutôt rare de voir pousser le gui sur cet arbre.
Les druides l'avaient bien compris.
La coupe du gui lors de la 6ème lune après le solstice d'hiver, était entourée de tout un rituel:
- une serpette en or,
-un linge blanc,
-des taureaux blancs prêts à être sacrifiés.
A travers cette plante atypique, c'était un peu de la force de l'arbre lui-même que l'on prélevait ainsi.
Les prêtres pensaient que l'âme du chêne, qu'ils vénéraient, se
réfugiait momentanément dans la boule de gui.
Chacun en accrochait ensuite une petite branche autour de son cou ou sur les maisons comme porte-bonheur.
Aujourd'hui, la coutume qui consiste à s'embrasser sous le gui, est une survivance de ces anciennes traditions.
Il n'est pas encore venu le temps de se souhaiter "la bonne année" mais cela approche.
Le temps passe très vite......
A bientôt..... MTH
